Un supplément d’âme… le mot de Rafal Szosta
Notre communauté parisienne s’épanouit au fil des an- nées. De nouveaux compagnons nous ont rejoints et les salles qui nous accueillent sont parfois trop petites pour nous réunir tous…
L’année 2022 a été marquée pour nous par la mise en place de tables d’hôtes, événements qui caractérisent les communautés Simon de Cyrène partout en France. Ces moments partagés autour d’un repas sont des occasions uniques d’échanges et d’activités entre personnes en si- tuation de handicap et personnes valides. Tous ont à cœur de vivre des relations d’amitié inédites et vraies. Ces tables d’hôtes vous sont ouvertes !
Il y a un an, nous vous présentions le Groupe d’Entraide Mutuelle – GEM les Amis – créé en octobre 2021. Il compte désormais une vingtaine d’adhérents qui se retrouvent quatre jours par semaine pour des activités de loisirs ou de détente. Nous sommes heureux de ce succès et son organisation a conduit à l’embauche de Frédérique, notre première salariée.
Les deux groupes (compagnons et GEM) se complètent dans une démarche commune dans l’esprit de Simon de Cyrène dans lequel s’inscrit une dimension spirituelle ouverte à tous, qui permet à chacun de mieux trouver sa place et de réfléchir au sens de sa vie.
Nous sommes aujourd’hui ce que vous avez rendu possible, nombreux bénévoles, partenaires, donateurs de fonds et de talents !
Rafal Szosta, président de l’association Paris de la Joie
Témoignages
Xavier :
« Laurent de Cherisey m’a convaincu de rejoindre l’association à l’issue d’une conférence sur le thème de la fragilité, à l’occasion de laquelle il a témoigné de la joie des personnes qui en sont membres. Il se trouve par ailleurs que mon épouse Elisabeth, bénévole au GEM, est enthousiasmée par son engagement. Ces deux échos, associés à la réalité de ce qu’est la vie de personnes porteuses de handicap, font que je suis tout à fait prêt à donner du temps à cette belle mission. »
Thibault :
« Je suis là en tant que représentant du diocèse et ce qui m’anime, c’est d’abord un souci de justice pour les personnes marquées par une forme d’indifférence, victimes d’exclusion et de la domination d’autres hommes. L’enjeu est d’être présent gratuitement auprès d’eux parce qu’ils sont précieux, qu’ils ont quelque chose à dire au monde et me renvoient à ma propre fragilité́. Ce sont des personnes qui ont besoin d’être reconnues à leur juste place dans ce qu’elles ont à apporter au monde. »
François :
« J’ai été, par une expérience professionnelle à la Fondation Falret, très impliqué dans le monde du handicap et quand Xavier m’a parlé de Simon de Cyrène, dont je connaissais le formidable projet, j’y ai vu un bon signe pour être un peu plus actif dans ce milieu. Je suis heureux de pouvoir aider une association qui travaille concrètement sur quelque chose d’aussi nécessaire et difficile. Il y a vraiment du travail pour que cela fonctionne, je vais essayer d’être efficace. »