Je viens parce qu’ici, le handicap est mis de côté, nous sommes tous pareils. Ces rencontres sont uniques. Nous y vivons des moments ensemble, alors que le handicap et le regard des autres, au quotidien, nous isolent trop souvent. Nous sommes soudés, nous faisons connaissance à notre rythme, nous partageons des moments de rencontre, nous échangeons librement, sans l’aide d’un soignant, par exemple. Ce partage me plaît, la communauté vit pleinement un projet ensemble.
Antoine compagnon en situation de handicap.
J’ai connu Simon de Cyrène Paris de la Joie dans le cadre du projet d’action sociale de mon école, qui propose un engagement auprès d’une association. Sensibilisé au handicap, j’ai choisi le projet de Paris de la Joie parce que l’idée d’organiser des activités où tout le monde se mêle me semblait particulièrement riche. J’ai été impressionné par la bonne humeur et la convivialité qui règnent lors de nos rencontres, et j’ai constaté à quel point les jeunes en situation de handicap sont souriants et motivés.
Maxime compagnon lycéen bénévoleAvec mon épouse Marie-Paule, nous étions, de par l’engagement de nos enfants notamment, sensibilisés au handicap depuis longtemps. Mais quand un couple d’amis dont le fils fait partie de Paris de la Joie nous a tendu la main et nous a incités à rejoindre l’association, nous nous sommes dit « c’est le moment de bouger vraiment ». Pour nous, être compagnon, c’est être pris dans notre cœur par ce que vivent ces jeunes. Ils manifestent tellement d’optimisme et de joie de vivre ! C’est également pour leur montrer que nous existons pour eux et qu’ils existent pour nous. L’expérience que nous vivons est exceptionnelle à tous points de vue.
Marc, administrateur bénévole, en charge de la mission administration/finances.J’ai connu l’existence du groupe parisien dans le magazine de la Fédération Simon de Cyrène et j’ai eu envie de me lancer. Les rencontres se déroulent près de chez moi, je peux m’y rendre facilement : c’est très sympa et convivial. Cela donne l’occasion de rencontrer d’autres jeunes, de se faire connaître et de connaître des jeunes valides, de discuter, de se découvrir et cela fait bouger les choses. Ce projet parle de nous, les personnes handicapées, et j’aimerais beaucoup intégrer la future Maison Partagée.
Théodora compagnon en situation de handicapEt vous ? Vous faites quoi le week-end ? Vous souhaitez nous rejoindre ?