Parmi les personnes qui habitent dans la communauté, nous avons tout aussi bien des anciens valides qui ont pu subir un accident de la route, domestique ou sanitaire et d’autres dont le handicap remonte à la naissance. Le plus jeune résident a 27 ans et le plus âgé 58 ans. Certains sont en fauteuil et d’autres non. Plusieurs d’entre eux relèvent même du handicap invisible. On peut tout à fait les confondre avec des personnes valides…
Thomas Petitier, directeur de la Communauté de Rungis.
A Simon de Cyrène, je me sens à la fois très libre et très entouré. Je peux alterner sans problème les moments où j’ai envie d’être seul dans mon studio et des moments de partage avec les autres dans la salle commune. Et surtout on rit beaucoup. Il y a aussi quelque chose que j’apprécie beaucoup : Tout simplement, avoir des moments de partage avec des gens qui ne sont là que parce que c’est leur métier, mais parce qu’ils ont choisi d’être avec nous et de passer de bons moments ensemble.
Louis, résident à Rungis
Vivre une très forte expérience humaine
Parmi les personnes qui vivent le projet, il y a également des accompagnants : ils sont salariés ou volontaires en Service Civique. Pour certains de ces jeunes, l’objectif est de vivre une très forte expérience humaine pendant un an. On en sort transformé. Et parfois, c’est aussi l’occasion de tester son appétence à travailler dans le secteur médico-social.
J’apprécie énormément la dimention de vie partagée dans mon travail et j’ai trouvé l’expérience facile à vivre (il faut dire que j’ai vécu cinq ans en internat). Quant au handiap, je peux vous dire qu’on oublie très vite sa présence, les résidents savent nous mettre à l’aise dès notre arrivée »
Alexandra, 21 ans, volontaire en Service Civique
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