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OPÉRATION DE NOËL : LE MAGAZINE LA VIE MET À L’HONNEUR SIMON DE CYRÈNE

Comment vivre après un grave accident qui vient bouleverser la vie familiale, professionnelle, sociale, affective ? Chaque année pour Noël, Le magazine La Vie propose à ses lecteurs de soutenir une association. Cette année, le magazine est partenaire de l’Association Simon de Cyrène.

Tout au long du mois de décembre, retrouvez les articles qui seront consacrés aux maisons partagées Simon de Cyrène mais également à ce qui anime le cœur de nos lieux de vie. Voilà un beau cadeau de Noël…

Cette semaine, le portrait de Pascale ouvre la série de portraits et de reportages consacrés aux maisons partagées Simon de Cyrène.

Pascale est devenue handicapée depuis un accident de vélo à 5 ans. Son studio est vaste, meublé de blanc, ouvert sur un jardin. Au mur, des photos de ses amis, de ses cinq frères et sœurs souvent en couple, de ses parents, éducateurs. Et celle d’une jolie gamine aux boucles blondes : elle, avant l’accident de vélo, survenu quand elle avait « 5 ans et demi ». Une collision avec une voiture, trois semaines de coma. « J’en veux beaucoup au chauffeur, je suis passée à côté de la mort », confie Pascale, 27 ans. Depuis, elle vit au ralenti, avec des pertes d’équilibre, des difficultés de concentration, des crises d’épilepsie. Deux, la veille de notre visite. « Ici, on est en sécurité. On sonne et quelqu’un vient. Il faut alors beaucoup me parler pour me rassurer », dit-elle.

Pascale vit dans la maison partagée Simon de Cyrène à Angers, depuis sa création en mars 2015 : y vivent six résidents handicapés, organisés en binômes avec des personnes valides. Avant, « Patoche » a habité un temps dans un foyer de jeunes travailleurs, deux jours par semaine. Mais elle ne s’y est pas sentie en sécurité. Ici, ou dans le centre Saint-Jean, de l’autre côté de la Maine, les activités se déclinent du théâtre au karaoké. Les repas sont préparés ensemble. L’ambiance est conviviale.

Pascale sourit beaucoup

Pascale sourit beaucoup, devant nous et sur les photos dans son studio. Elle adore recevoir des visites. Ses parents, à l’origine du lieu, viennent souvent (…). Elle va parfois passer le week-end dans la maison familiale, à 40 km d’Angers. Mais elle attend avec impatience Noël, quand tous y seront réunis. Sa sœur aînée, la première de la fratrie, est enceinte. Pascale se dit « fière d’elle et contente de devenir tata (…)»

Dans son studio, Pascale fait le ménage et respecte des horaires. « Chez mes parents, je me laisse vivre et me lève à pas d’heure », admet-elle. Loin d’eux, elle a le sentiment de grandir plus vite. Elle lit peu, « seulement des blagues », regarde beaucoup les émissions de télé-réalité, même si on tente de l’en dissuader. « Je devrais écouter les informations. Mais on a déjà nos malheurs à porter alors porter les malheurs des autres… », soupire-t-elle. Elle ne rate pas N’oubliez pas les paroles !, présentée par Nagui, émission à laquelle cette amoureuse de chansons a un jour assisté, à Paris.

Investie dans le bénévolat

Désireuse de plus d’autonomie (…), la jeune femme a souhaité faire du bénévolat. Servir le goûter à des personnes âgées dans une maison de retraite. Et depuis peu, enseigner la zumba à des écoliers. Deux fois par mois, Marie-Aimée, une étudiante, l’emmène discuter et boire un café en ville. Elle apprécie. « Seule dehors, elle chute, elle est vulnérable. Mais elle aime répéter : “Quand on tombe, on se relève” », dit Louis-Marie Besson, 32 ans, responsable de la maison.

Retrouvez l’article dans son intégralité sur le site de La Vie

 

Aidez-nous à développer nos maisons partagées en France, comme celle d’Angers où habite Pascale

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