Tout au long du mois de décembre, retrouvez les articles qui seront consacrés aux maisons partagées Simon de Cyrène mais également à ce qui anime le cœur de nos lieux de vie. Voilà un beau cadeau de Noël…
Pascale vit dans la maison partagée Simon de Cyrène à Angers, depuis sa création en mars 2015 : y vivent six résidents handicapés, organisés en binômes avec des personnes valides. Avant, « Patoche » a habité un temps dans un foyer de jeunes travailleurs, deux jours par semaine. Mais elle ne s’y est pas sentie en sécurité. Ici, ou dans le centre Saint-Jean, de l’autre côté de la Maine, les activités se déclinent du théâtre au karaoké. Les repas sont préparés ensemble. L’ambiance est conviviale.
Pascale sourit beaucoup
Pascale sourit beaucoup, devant nous et sur les photos dans son studio. Elle adore recevoir des visites. Ses parents, à l’origine du lieu, viennent souvent (…). Elle va parfois passer le week-end dans la maison familiale, à 40 km d’Angers. Mais elle attend avec impatience Noël, quand tous y seront réunis. Sa sœur aînée, la première de la fratrie, est enceinte. Pascale se dit « fière d’elle et contente de devenir tata (…)»
Dans son studio, Pascale fait le ménage et respecte des horaires. « Chez mes parents, je me laisse vivre et me lève à pas d’heure », admet-elle. Loin d’eux, elle a le sentiment de grandir plus vite. Elle lit peu, « seulement des blagues », regarde beaucoup les émissions de télé-réalité, même si on tente de l’en dissuader. « Je devrais écouter les informations. Mais on a déjà nos malheurs à porter alors porter les malheurs des autres… », soupire-t-elle. Elle ne rate pas N’oubliez pas les paroles !, présentée par Nagui, émission à laquelle cette amoureuse de chansons a un jour assisté, à Paris.
Investie dans le bénévolat
Désireuse de plus d’autonomie (…), la jeune femme a souhaité faire du bénévolat. Servir le goûter à des personnes âgées dans une maison de retraite. Et depuis peu, enseigner la zumba à des écoliers. Deux fois par mois, Marie-Aimée, une étudiante, l’emmène discuter et boire un café en ville. Elle apprécie. « Seule dehors, elle chute, elle est vulnérable. Mais elle aime répéter : “Quand on tombe, on se relève” », dit Louis-Marie Besson, 32 ans, responsable de la maison.
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